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MAYOTTE : GTHN : DOUCHINA POSE SES CONDITIONS

Mardi soir, les délégations comorienne et française ont été reçues à la villa du conseil général de Kani-Kéli, en vue du 3e round de négociations du groupe de travail de haut niveau (GTHN) visant à établir des positions communes sur les deux dossiers que sont la circulation des biens et des personnes et la coopération régionale entre la France et l'Union des Comores. Sous les nombreux drapeaux français et européens, les membres des deux délégations, les élus mahorais et les plus hauts représentants de l'administration ont rompu le jeûne ensemble, avant d'écouter les discours d'Ahmed Attoumani Douchina, le président du conseil général, et de Mohammed Soihili, ambassadeur plénipotentiaire et chef de la délégation comorienne.

"Mayotte est une terre de paix où la population est attachée à sa liberté et à sa sécurité", a déclaré M. Douchina, qui a rappelé que la collectivité est engagée dans une dynamique de coopération régionale avec tous ses voisins. "Ces négociations s'engagent dans un climat un peu particulier", a commencé M. Douchina, faisant allusion à la récente mise à l'ordre du jour de la question de Mayotte une nouvelle fois à l'Assemblée des Nations-Unis, "je voudrais rappeler à nos frères de l'Union des Comores que Mayotte a fait son choix en 1975 et qu'elle aimerait que l'Union des Comores respecte ce choix", ajoutant encore, pour être plus explicite : "Nous voudrions vous dire que nous tendons notre main mais à une condition : que le choix de 1975 soit respecté. Les négociations doivent se faire sans l'arrière-pensée de récupérer Mayotte. Les Mahorais ne sont pas des marchandises, quelque chose que l'on peut négocier sans leur demander leur avis."

M. Douchina s'est dit prêt à discuter et voir dans quelles conditions l'Union des Comores et Mayotte pourront tirer profit de ces futurs échanges économiques et culturels, mais il a tenu à préciser à la délégation comorienne que "les élus de Mayotte ne trahiront jamais leur engagement pour la cause mahoraise, à savoir la marche vers la départementalisation. Si nous sentons une arrière-pensée chez nos amis comoriens, nous arrêterons les négociations et nous partirons", a-t-il menacé.
S'excusant pour ce "langage assez rude et brutal mais sincère", le président du CG a appelé les Comoriens à "dépasser ce petit conflit pour le bien de nos populations", espérant des "résultats concrets dans cette démarche entamée le 4 juin dernier à Paris". Les négociations doivent se terminer jeudi soir.

Source : FI n°2166 Mercredi 17 septembre 2008

MAYOTTE : GTHN : DOUCHINA POSE SES CONDITIONS

Mardi soir, les délégations comorienne et française ont été reçues à la villa du conseil général de Kani-Kéli, en vue du 3e round de négociations du groupe de travail de haut niveau (GTHN) visant à établir des positions communes sur les deux dossiers que sont la circulation des biens et des personnes et la coopération régionale entre la France et l'Union des Comores. Sous les nombreux drapeaux français et européens, les membres des deux délégations, les élus mahorais et les plus hauts représentants de l'administration ont rompu le jeûne ensemble, avant d'écouter les discours d'Ahmed Attoumani Douchina, le président du conseil général, et de Mohammed Soihili, ambassadeur plénipotentiaire et chef de la délégation comorienne.

"Mayotte est une terre de paix où la population est attachée à sa liberté et à sa sécurité", a déclaré M. Douchina, qui a rappelé que la collectivité est engagée dans une dynamique de coopération régionale avec tous ses voisins. "Ces négociations s'engagent dans un climat un peu particulier", a commencé M. Douchina, faisant allusion à la récente mise à l'ordre du jour de la question de Mayotte une nouvelle fois à l'Assemblée des Nations-Unis, "je voudrais rappeler à nos frères de l'Union des Comores que Mayotte a fait son choix en 1975 et qu'elle aimerait que l'Union des Comores respecte ce choix", ajoutant encore, pour être plus explicite : "Nous voudrions vous dire que nous tendons notre main mais à une condition : que le choix de 1975 soit respecté. Les négociations doivent se faire sans l'arrière-pensée de récupérer Mayotte. Les Mahorais ne sont pas des marchandises, quelque chose que l'on peut négocier sans leur demander leur avis."

M. Douchina s'est dit prêt à discuter et voir dans quelles conditions l'Union des Comores et Mayotte pourront tirer profit de ces futurs échanges économiques et culturels, mais il a tenu à préciser à la délégation comorienne que "les élus de Mayotte ne trahiront jamais leur engagement pour la cause mahoraise, à savoir la marche vers la départementalisation. Si nous sentons une arrière-pensée chez nos amis comoriens, nous arrêterons les négociations et nous partirons", a-t-il menacé.
S'excusant pour ce "langage assez rude et brutal mais sincère", le président du CG a appelé les Comoriens à "dépasser ce petit conflit pour le bien de nos populations", espérant des "résultats concrets dans cette démarche entamée le 4 juin dernier à Paris". Les négociations doivent se terminer jeudi soir.

Source : FI n°2166 Mercredi 17 septembre 2008

MAYOTTE : GTHN : DOUCHINA POSE SES CONDITIONS

Mardi soir, les délégations comorienne et française ont été reçues à la villa du conseil général de Kani-Kéli, en vue du 3e round de négociations du groupe de travail de haut niveau (GTHN) visant à établir des positions communes sur les deux dossiers que sont la circulation des biens et des personnes et la coopération régionale entre la France et l'Union des Comores. Sous les nombreux drapeaux français et européens, les membres des deux délégations, les élus mahorais et les plus hauts représentants de l'administration ont rompu le jeûne ensemble, avant d'écouter les discours d'Ahmed Attoumani Douchina, le président du conseil général, et de Mohammed Soihili, ambassadeur plénipotentiaire et chef de la délégation comorienne.

"Mayotte est une terre de paix où la population est attachée à sa liberté et à sa sécurité", a déclaré M. Douchina, qui a rappelé que la collectivité est engagée dans une dynamique de coopération régionale avec tous ses voisins. "Ces négociations s'engagent dans un climat un peu particulier", a commencé M. Douchina, faisant allusion à la récente mise à l'ordre du jour de la question de Mayotte une nouvelle fois à l'Assemblée des Nations-Unis, "je voudrais rappeler à nos frères de l'Union des Comores que Mayotte a fait son choix en 1975 et qu'elle aimerait que l'Union des Comores respecte ce choix", ajoutant encore, pour être plus explicite : "Nous voudrions vous dire que nous tendons notre main mais à une condition : que le choix de 1975 soit respecté. Les négociations doivent se faire sans l'arrière-pensée de récupérer Mayotte. Les Mahorais ne sont pas des marchandises, quelque chose que l'on peut négocier sans leur demander leur avis."

M. Douchina s'est dit prêt à discuter et voir dans quelles conditions l'Union des Comores et Mayotte pourront tirer profit de ces futurs échanges économiques et culturels, mais il a tenu à préciser à la délégation comorienne que "les élus de Mayotte ne trahiront jamais leur engagement pour la cause mahoraise, à savoir la marche vers la départementalisation. Si nous sentons une arrière-pensée chez nos amis comoriens, nous arrêterons les négociations et nous partirons", a-t-il menacé.
S'excusant pour ce "langage assez rude et brutal mais sincère", le président du CG a appelé les Comoriens à "dépasser ce petit conflit pour le bien de nos populations", espérant des "résultats concrets dans cette démarche entamée le 4 juin dernier à Paris". Les négociations doivent se terminer jeudi soir.

Source : FI n°2166 Mercredi 17 septembre 2008

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